La REVUE DE PRESSE

des JOURNÉES BARJAVEL 2004 :

Cette page présente l'ensemble des articles publiés par la presse régionale, annonçant ou commentant les Journées Barjavel 2004 à Nyons. Les illustrations proviennent des journaux respectifs, leur qualité graphique est celle permise par les techniques d'impression. Ils sont ici retranscrits sans retouche éditoriale et dans l'ordre chronologique de leur parution.
 
On pourra aussi voir mes album photos présentant en images les temps forts de ces Journées, ainsi que la transcription du Moulin Littéraire.

Dès son numéro double (32-33) des 5 et 12 août, l'hebdomadaire local La Tribune (édition Nyons, Vaison, Valréas) anticipait et annonçait en page 12 :
 

Journées Barjavel / C'est bientôt !

Il communiquait, sous une image de l'an dernier, le programme et l'ordre du jour, en rappelant :

Le thème 2004 des Journées Barjavel : le journalisme.
Plus connu pous ses talents de science-fiction, René Barjavel s'est essayé au journalisme tout au long de sa carrière.
Rendez-vous les 21 et 22 août !


Le lundi 16 août vit se tenir la traditionnelle "conférence de presse" à la mairie de Nyons, au cours de laquelle les organisateurs des Journées ont pu présenter la teneur des animations et l'esprit relatif au thème de cette édition, René Barjavel, journaliste. La Tribune, représentée à cette réunion, pouvait ainsi annoncer dans son numéro du jeudi 19 août :

21 et 22 août  /
Les journées Barjavel vous attendent

Les 21 et 22 Août 2004, ce sera les Journées Barjavel sur le thème du journalisme.
« Pour moi, la meilleure forme du journalisme, c'est le roman... » R. Barjavel

et, dans un rappel du programme détaillé, n'oubliait pas de mentionner :

Pour clore cette première journée, un privilège à ne pas manquer : une Soirée-lecture à deux voix : les trois tout premiers textes et des extraits d'articles journalistiques de René Barjavel, Place de La Fraternité. Entrée libre.

Commentant la description de la randonnée cycliste du dimanche avec la précision :

Le parcours Nyons-Tarendol représente le reflet symbolique de la descente du premier Barjavel de Tarendol à Nyons.

Sans oublier bien sûr :

A 17 h, Moulin Littéraire, au Vieux moulin Autrand, promenade de la Digue. Participation de Pierre Creveuil, président-fondateur de l'association des Amis de René Barjavel. Entrée libre.

Bien informé, l'article précisait enfin :

Des touristes de Belgique, de Suisse, du Languedoc, de [du] Rouergue, Villefranche et encore d'ailleurs ont confirmé leur arrivée pour vivre avec nous cette manifestation culturelle !
 

Les organisateurs des Journées Barjavel

Les organisateurs des Journées Barjavel


Commentant la journée de samedi et en particulier le marché aux livres anciens de la place des Arcades, on pouvait lire le 24 août dans
 

Dauphiné Libéré
 
 ÇA S'EST PASSÉ CE WEEK-END 

Nyons fête Barjavel

Comme chaque été, la ville de Nyons était fière d'honorer la mémoire du plus illustre de ses natifs, René Barjavel, cette année, sous l'une de se facettes méconnues : le journalisme. Tout au long du week-end, des manifestations étaient prévues sur les lieux ayant marqué sa jeunesse. Pour les Nyonsais, le roman de référence de René Barjavel reste bien évidemment La Charrette Bleue car l'auteur parle longuement de son enfance dans la cité, thème repris par Jean Laget - "mémoire vivante" locale - pour le circuit Barjavel et patrimoine, lequel a promené les intéressés de la rue Gambetta, siège de la boulangerie de ses parents, aux Rieux, où le petit René, sensible à la canicule, passait ses étés chez son oncle.
Le centre névralgique de cet hommage se situait tout au long de la journée de samedi sur la place du Docteur Bourdongle, plus connue sous l'appellation place des Arcades, où siégeaient de 9 heures à 18 h 30 de nombreux bouquinistes proposant au public livres anciens et d'occasion en tout genre. De Barjavel bien sûr mais également du Jean Giono autre amoureux des Baronnies, des bandes dessinées...
La fin de matinée fut rythmée par deux remises de prix, la première pour le concours de dessin, la seconde pour le concours littéraire, d'un niveau une nouvelle fois très relevé avec des participants de tout le sud-est de la France. Les dessins seront exposés tout au long de cette dernière quinzaine d'août au parc aquatique Nyonsoléiado. Venait ensuite le dévoilement du palmarès du concours littéraire sur le thème imposé du journalisme. Un métier exercé, et peu de gens savent cela, par René Barjavel de 1930 à 1981, de façon assidue, avec notamment comme principaux faits d'armes, des chroniques hebdomadaires intitulées Les Libres Propos dans le Journal du Dimanche.
 

Une journée en l'honneur de René Barjavel (les organisateurs du marché aux livres anciens en famille...)

Une journée en l'honneur de René Barjavel.


Le 25 août, c'était au tour de la randonnée cycliste "multi-niveaux" d'y être à l'honneur :

Quatre circuits pour la Barjavel


Départ matinal

Départ matinal

Dans le cadre de l'hommage rendu à René Barjavel journaliste-écrivain aussi grand ami de la Petite Reine, une randonnée cyclotouriste était également inscrite au programme.
Les cyclotouristes nyonsais étaient chargés du bon déroulement, sur quatre circuits, comportant respectivement 54, 67, 70 et 85 kilomètres.
Une cinquantaine de participants effectuèrent les parcours correspondant à leurs âges et leurs conditions physiques. L'équipe du président André Barjot n'avait rien laissé au hasard et sur tous les circuits aucun [incident] n'a été signalé.
A Tarendol, où le ravitaillement fut assuré par la municipalité de Nyons, une délégation d'organisation est allée se recueillir sur la tombe de Barjavel qui repose sous son cerisier depuis 1985.
 


Le jeudi 26 août, Le Dauphiné Libéré continuait en rapportant les impressions de la soirée de lectures du samedi, en faisant allusion à une température inhabituellement fraîche dans l'élargissement de la rue Jean-Pierre André, pourtant réputée pour ses courants d'air qui avaient coûté la vie à Émile Achard, le premier mari de la mère de l'écrivain...

De Tarendol à Paris

Lectures par J.-P. Giraud et Marcel Moratal

Malgré une température peu clémente, les amateurs de “lectures en nocturne” étaient installés sur la place de la Fraternité. Dans le cadre des journées Barjavel, les organisateurs avaient invité deux comédiens pour une soirée de lecture de textes représentant plusieurs facettes de la verve de l'écrivain-journaliste.
Comédien, auteur de chansons, poèmes, monologues humoristiques et origine oblige "patoiseries berrichonnes" Jean-Pierre Giraud est un familier du théâtre de l'Abru du "Lapin Agile" et, ce dernier printemps il a donné une démonstration de son talent au "Canard en bois" de Montréal-les-Sources. Revenu à Nyons à l'occasion de ces journées consacrées à l'auteur de "Tarendol" J.-P. Giraud a rejoint Marcel Moratal, comédien et directeur du célèbre "Canard en bois".
Tous deux ont sélectionné une quinzaine de textes parmi les œuvres de Barjavel.
Issus de "la charrette bleue" cinq chroniques villageoises relatent les us et coutumes de la région, et choisis judicieusement dix extraits d'articles journalistiques ramènent au thème choisi cette année. Motivé par une auto-interview de l'auteur, un dialogue s'est un moment établi entre les deux comédiens. A travers la voix de J.-P. Giraud, René Barjavel exprimait son angoissante pensée sur l'avenir des générations. D'autres extraits de journaux, datant des années 30 ou 40 semblaient faire écho aux situations environnementales que nous vivons en ce début du 21ème siècle.
Ainsi, en 1949, Baqavel constate que le prix des produits frais est trop élevé, les raisons étaient déjà les mêmes que celles analysées par la presse la semaine dernière !
Allant de Tarendol à Paris en passant par Moulins, Jean-Pierre et Marcel ont entraîné les amis de Barjavel à travers des lectures de publications donnant un bel échantillon d'humour, critiques, actualités et anticipation choisis parmi les plus caractéristiques de l'œuvre féconde de René Barjavel.
 


Mais la présentation la plus complète fut incontestablement celle de
La Tribune

qui présentait une page entière dans son numéro du jeudi 26 août sous la signature de Christine. On pourra noter, au vu de la retranscription du Moulin littéraire, que la rédaction en a été grandement aidée, ce qui a l'avantage de réduire au minimum les erreurs d'interprétation...
 

21 et 22 août / Deux journées barjavelliennes


La Charrette bleue en littérature

La Charrette bleue en littérature

Les Journées Barjavel, 21 et 22 Août 2004, ont été placées sous le thème «René Barjavel, journaliste».
« Je suis dévoré par une curiosité qui ne sera jamais satisfaite, je voudrais tout savoir et tout voir... »
Dès 9 h, samedi, un petit groupe très intéressé était prêt pour parcourir le circuit « Barjavel et Patrimoine », sous la conduite de Jean Laget. Marcel Moratal et Jean-Claude Armand les accompagnaient pour retracer, avec des commentaires, des évocations, les pages historiques de l'enfance de l'écrivain, et, une fois encore, laisser sentir que « la seule différence entre Nyons et le paradis, c'est qu'à Nyons on est bien vivant... »
Arpenter quelques rues chères à l'auteur, visiter quelques lieux, poser nos yeux sur son univers d'enfant, était une façon de retrouver René Barjavel. Les pas des promeneurs les ont entraînés vers l'atelier Illy, ancienne forge où fut construite la célèbre « charrette bleue »», puis à la Rue Gambetta, la maison où il naquît et où, plus tard, il écrivit les premières lignes de son roman autobiographique. Un petit tour au Collège Roumanille, le berceau de sa vocation d'écrivain, au Fournil Achard-Barjavel, où se sont rencontrés ses parents, Marie Paget et Henri Barjavel, la Rue Toesca « ... Je fus un très mauvais élève. Le plus abominable était d'écrire... », la ferme Paget au quartier des Rieux « ...Ma mère m'envoyait aux Rieux en vacances parce que je supportais mal la chaleur d'août dans la rue Gambetta... ».
Pour célébrer ces Journées Barjavel, les bouquinistes venus de toute la région avaient exposé leurs livres d'éditions anciennes, livres d'occasion, bandes dessinées, romans régionalistes, traités et documentaires. Un concours de dessins et un concours littéraire sur ce thème ont donné lieu à des remises de prix. Une Soirée-lecture intimiste, un exposé dans un cadre exceptionnel autrefois cher à l'auteur, commentaires de ses écrits journalistiques ont été sujets et questions de ces Journées.
Nyons-Tarendol était une route mythique, dans l'histoire de la famille Barjavel. Une Randonnée cyclotouriste « La Barjavel » a sillonné brillamment, sur quatre parcours différents, le trajet Nyons-Tarendol-Nyons.
Né dans la Drôme paysanne, le 24 janvier 1911, enfant, il découvre, seul, la nature, s'émerveille, se plonge dans la littérature, et grave de son regard des souvenirs intenses dans sa mémoire. Adulte, il sait encore regarder autour de lui, prendre conscience de chaque chose, pour en dénicher les merveilles que tue l'habitude, et faire son bonheur de tout. Aucune mélancolie de son enfance, bonheur incessant de vivre, images fortes des choses les plus simples, qui sont miraculeuses, et éternelles. Toute occasion lui est propice à cultiver son bonheur, il s'est attaché à ne pas perdre la naïveté qui préserve du mal-être de l'âge adulte. Ecrivain contemporain, René Bariavel à cette particularité d'avoir délaissé la fantaisie de l'écriture spéculative ou au « goût du moment » pour s'être concentré sur des thèmes permanents qu'il répercute dans toutes ses œuvres. « Je suis, depuis mon adolescence, accroché à quelques idées fortes et simples dont l'âge n'a fait que me confirmer la justesse... ». Ecrivain-romancier, il n'en est pas moins un penseur, et la cohérence des idées qu'il expose pourrait se faire modèle. « ... C'est le sort des hommes, de l'espèce humaine, qui est mon souci... ». Auteur philanthropique, il a adopté une position tolérante, et de compassion pour la eouffrance et l'injustice qui ne l'auront jamais laissé indifférent.
Immergés ces deux journées dans le monde de ses écrits, une question fondamentale a été posée : René Barjavel était-il un vrai journaliste ? Les écrits parus dans différentes presses tout au long de sa vie en attestent. Mais ses écrits sont-ils bien le reflet du « plus beau des métiers du monde » ?
 

Prêts ? ILs le sont ! (même photo que le Dauphiné Libéré)

Prêts ? Ils le sont !
 


Lectures à deux voix


Lectures à deux voix : Jean-Pierre Girard et Marcel Moratal

Les écrits journalistiques en lecture

Une soirée lecture, samedi, a réuni un auditoire « barjavélien » : Marcel Moratal, du Canard en Bois, et Jean-Pierre Girard, comédien, humoriste, ont laissé entrevoir pendant plus d'une heure, à deux voix et avec talent, par les lectures de différents textes, divers feuillets, l'esprit journalistique de Barjavel.
« Je m'excuse, je n'ai aucune imagination. J'ai seulement les yeux ouverts et un esprit simple, et assez logique... Je considère ce qui est possible. »
Appris sur le tas, ces débuts sont anonymes. Ses premiers « Billets du matin » ne sont pas signés, il y aborde des questions très locales avec des pointes d'humour - ou d'humeur qui ne le quitteront plus. Ses articles le montrent essayiste, en quelque sorte, à de nombreux « genres littéraires » simples chroniques, non pas villageoises mais presque, qui ont une saveur de rédactions de bon élève, puis vont succéder des textes offrant une palette de style, d'esprits et de formes particulièrement variés et sur une gamme de thème fort large.
 



Fournil Achard-Barjavel

Fournil Achard-Barjavel, une boulangerie du début du
XXe siècle tenue par les familles Achard et Barjavel.
 



Dessins d'enfants / Un fabuleux concours
 

Les enfants ont reçu leur prix !

Les enfants ont reçu leur prix !

146 dessins, sur le thème « Dessine-moi une charrette bleue », ont été réalisés par les enfants des Ecoles de Meyne et Sauve, des classes CE1-CE2 et CM1-CM2.
Une remise des prix a eu lieu ce samedi, devant des parents émus et admiratifs, des touristes souriants, et parmi la foule déambulant au Marché aux livres. Ce sont des enfants heureux et touchés qui ont reçu leur prix : les petits lauréats des CE1-CE2 étaient : Théo Ruescerhoitz, Robin Lopez, Aurélien Petit, Marine Chevalier, Alexandre Plateau et Oriane Pittet. Chez les plus grands, Willy Marin a décroché le premier prix, suivi par Angela Nkandza, ensuite Julie Roubaud, Zelinda Fert, Déborah Decloquement et Anthony Baumgartner.
Un prix « relief » a été décerné à Cassandra Girard pour son travail très original.
Qualité et hardiesse sont reflétées dans tous ces dessins qui sont exposés au Centre Aquatique de Nyons du 16 au 28 Août 2004. À vous de voir, ou de revoir !
Et un grand merci à tous ces enfants.
 



Moulin littéraire / « René Barjavel, journaliste »

Sur l'esplanade devant le Moulin Dozol-Autrand, Pierre Creveuil a présenté un exposé sur le travail journalistique de René Barjavel, avec la collaboration de Gérard et Marie-José Bouchet.
René Barjavel était-il journaliste ? « Le journalisme pour moi, au fond ce n'est pas l'information. C'est une communication avec le lecteur... ». On lui doit de nombreuses collaborations à différents titres, un bon nombre de textes informatifs ou de commentaires d'actualités non signés.
Avec l'assurance vont venir des commentaires de faits divers, parfois scabreux, d'événements internationiaux et les évocations de personnages publics. On notera cependant - et ce point restera une constante tout au long de sa carrière au point d'en denenir un parti-pris - un détachement flagrant des affaires politiques : pas de polémique, tout au plus quelques allusions un peu ironiques. Le journaliste laisse au directeur du journal le soin de politiser et reste pour sa part aux scènes de la vie quotidienne, ample matière à réflexion et émerveillement. Avec une curiosité universelle, certes, mais non sans discernement. « Il faut écouter avec une grande curiosité - et garder l'esprit sceptique mais ouvert. Ouvert, mais sceptique... ».
Doit-on s'interroger sur le sens d'un « journalisme barjavélien » qui lui serait propre, ou plutôt d'« esprit de journalisme » dont il serait peut-être un des rares, ou des derniers représentants ?
Il a écrit plusieurs centaines de ces « chroniques », articles signés et authentiquement barjavéliens, concise présentation des faits et des gens où se superpose toujours l'évocation de l'ambiance personnelle qu'il en ressent. Sa « voie » est celle du Milieu, diplomatique, tolérante, mais sans laxisme dans ses chroniques, critiques, ses articles, ses récits. Nous pouvons considérer que, plus que la forme, le genre, ou l'adhésion à une quelconque « école », c'est bien la pensée et l'esprit de l'écrivain qui sous-tend ses écrits journalistiques. On est plus proche des « Pensées » de Marc-Aurèle ou d'un journal intime, comme « Le Journal d'un Homme Simple » que des discours et reportages. Le « support » que constitue le journal n'est qu'un moyen utitisé pour exprimer, communiquer et faire partager sa pensée, plus que ses idées.
Une conclusion s'impose : il était assurément journaliste de métier. « La Tour Eiffel n'a pas la même hauteur pour le merle et pour l'astronaute. Et l'un et l'autre ont raison... ». R. Barjavel.
Un grand merci à tous les Partenaires des Journées Barjavet 2004 : La Ville de Nyons.l'U.E.N, la S.E.N., Pierre Creveuil et l'Association des Amis de René Barjavel, les Cyclotouristes Nyonsais, Marcel Moratal, Chris Bernard, J.-P. Autrand, J.-R. Duval, les Librairies Pinet et de l'Olivier, le Musée de l'Olivier, la Médiathèque Départementale.
 

Moulin littéraire, libre expression

Moulin littéraire, libre expression
 


Les Prix littéraires de Nyons et des Baronnies n'étaient pas oublié avec un article spécial mettant à l'honneur la proclamation et surtout les lauréats :

Concours littéraire / Remise des prix

Chis Bernard et Franck Membride, prix 2004 de la Nouvelle.

Un concours littéraire organisé par la Revue Portique a révélé talent, art et style.
En prose, ou poésie, nouvelles ou chroniques ayant pour thème le journalisme, ce concours organisé par la Revue Portique depuis 2003 avec la participation de la Ville de Nyons et l'U.E.N a décerné les Prix Littéraires de Nyons et des Baronnies, samedi, devant un auditoire attentif.
121 œuvres ont été reçues par la revue, et un jury composé de Chris Bernard, de la Revue Portique, Xavier Charnoy, Florence Ganichot, Françoise Hely, Jacqueline Leprince, Michèle Lyonnaz et Eliane Terras a approuvé une sélection.
Liste des heureux qui ont remporté la Palme : Prix 2004 de la Nouvelle : Franck Membribe, pour «Le Syndrome de Oort» ; Prix du Conseil Général de la Drôme : Claude Jego, pour « La dernière marche ». Les 2e et 3e prix sont : Jean-Paul Lamy et Sandra Cochais.
Des Mentions d'honneur : Madeleine Deschamps, Gilbert Marques, Jean-Claude Méresse. Une mention spéciale Humour (noir) : Jacques Goyens ; Des encouragements : pour Sophie Apert, Morgane Battioni et Philippe Vessereau.
Prix 2004 de la Poésie : Marie-Blanche Sigaud pour « l'Epouvantail ». 2è et 3è prix: Gérard Gazé, Nathalie Almeida. Accessit : Anne Salin. Des Mentions d'honneur : Jean-François Agostini, Jocelyne Brunet, Colette Elissalde, Mathilde Filioz, Femand Tirnsonet, Marthe Pleynet (correspondante autrefois dans notre chère Tribune, merci, Marthe !....). Des extraits de nouvelles primées et de poèmes laurés ont été lus par les auteurs présents. Un vrai courage !
La Revue Portique éditera tous ces auteurs dans un numéro, en 2005. Rendez-vous au prochain concours !


 
Il fallu enfin attendre le mardi 31 août, soit près d'une semaine et demie
après l'événement, pour voir publier le compte-rendu du Moulin Littéraire dans
Dauphiné Libéré
sous la plume sympathique de Nicole Giély
 

Barjavel était-il journaliste ?


Les conférenciers, Pierre Creveuil, Marie-Josée et Gérard Bouchet.

Les conférenciers, Pierre Creveuil, Marie-Josée et Gérard Bouchet.

Journaliste de métier, René Barjavel a souvent analysé et remis en question sa profession comme l'a démontré Pierre Creveuil, lors d'une conférence au rythme enlevé.

Moulin littéraire. C'est au pied du Pont Roman, sous l'olivier qui orne l'entrée du vieux mnoulin Autrand, que de nombreux "barjavéliens" sont venus écouter celui qui, depuis trois ans, présente une particularité de l'oeuvre de René Barjavel.
“Barjavel visionnaire” en 2003, “spécial merveilleux” l'année suivante et aujourd'hui “Barjvel journaliste”". Pierre Creveuil co-fondateur du "Barjaweb" et président des "Amis de Barjavel", était entouré de Marie-Josée et Gérard Bouchet, professeurs. Ces derniers prêtaient leurs voix à Barjavel tandis que P. Creveuil analysait le déroulement de la brillante carrière de l'auteur.

Virages... datés. Le conférencier avait opté pour une présentation chronologique, seule à même de révéler l'évolution dans ce métier auquel Barjavel consacra 50 ans de sa vie en parallèle avec la publication des romans qui firent sa célébrité.
C'est à Moulins en 1930 que parut son premier article, ie 12 juillet, jour de bonheur indicible qu'il n'oubliera jamais. Paris, en 1935, le confirma dans le choix de cette carrière commencée par hasard et qui ne prendra fin qu'au début des années 80.
Pierre Creveuil passe au peigne fin toutes ces années marquantes pour poser soudain une question inattendue : “Barjavel était-il journaliste ?”

Le journalisme barjavélien. Romancier, journaliste ? Certainement un champion du mélange des genres, insérant dans ses critiques des chroniques, portraits et pourquoi pas, récits d'imagination, contes ou nouveUes. Nier son professionnalisme serait oublier les nombreux reportages sous forme d'interviews de célébrités du spectacle ou de la politique sans oublier de savoureuses auto-interviews ou les dialogues des "Don Camillo".
René Barjavel considérait le journalisme comme un tremplin permettant à ses pensées de pénétrer chez ses lecteurs et auditeurs. Depuis ses débuts jusqu'à ses derniers articles il voulut avant tout partager cette "curiosité universelle", source infinie de toutes les facettes de ce talent. Il se disait non imaginatif, juste observateur, trouvant le fil de ses romans dans l'extrapolation de ses observations.
Il prétendait que "la meilleure forme du journalisme, ça a encore été le roman" ou bien "plus il y a de nouvelles, moins on sait les choses" et plus on les oublie. En fait, l'enchanteur avait trouvé la formule magique pour qu'on ne l'oublie pas.

Un concours difficile. A l'issue de cette intéressante conférence eut lieu la remise des prix du “Cyber-Quizz” qui, vu sa difficulté reconnue avait reçu 34 inscriptions. Parmi ces concurrents de France ou de Belgique, la note 20 sur 20, donc le premier prix, a été attribuée à Michel Pitaud, résidant à Nyons, ville où René Barjavel n'obtint jamais cette excellente note à l'école.
 


 

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Dernière modification : 8 septembre 2004
Écrire à G.M.Loup